Saint-Dié : Photos
Issu d’une donation de plusieurs centaines de plaques de verres, ce fonds photographique rassemble divers éléments concernant les Vosges, les activités qui y étaient pratiquées, les paysages de l’époque, ainsi que des témoignages d’une vie familiale aujourd’hui orpheline faute de pouvoir en identifier les différents protagonistes. Ces témoignages, uniques et précieux, d’une période comprise entre 1890 et 1930 sont parfois la seule trace d’un environnement disparu sur ce territoire particulièrement marqué par les guerres. Pouvoir rendre accessible ces fonds pour nous aider à identifier des personnes ou des lieux, nous permettra de restituer à ce territoire et à ses habitants une partie de sa mémoire.
Saint-Dié : Numismatique
En plus d’une importante collection de monnaies issues de fouilles archéologiques, le musée Pierre-Noël conserve près de 15 000 pièces de monnaies de différentes périodes et de diverses origines (romaines, grecques, gauloises, françaises, européennes et extra-européennes). Ce fonds, qui porte le nom de son collectionneur, Monsieur Grandblaise, a été acquis par la ville en 1967 en partie sur les dommages de guerre suite à la destruction de la ville en 1944. Passionné par la numismatique, M. Grandblaise ne nous a pourtant laissé que très peu de documentation sur ces achats et sur leurs origines et certains exemplaires restent encore aujourd’hui à identifier.
Saint-Dié : Cartes Postales
Ce fond porte sur les cartes postales du Musée Pierre Noël de Saint-Dié des Vosges. (Cette description est temporaire et sera mise à jour dans une version future de la plateforme Iconolab)
Montauban : Ingres
Concernant les dessins et calques, Ingres avait prévu dans son testament de donner 2 séries de portefeuilles, 6 ou 7 contenant calques et dessins « de moi » et 5 ou 6 «d’après l’antique » ; soit dans l’hypothèse haute 13 portefeuilles, auxquels s’ajoutent ceux de gravures qui ne sont pas quantifiés dans le testaments, mais dans l’inventaire après décès, ce qui porte le fonds à 20 cartons. En réalité, le musée de Montauban obtint beaucoup plus, selon les dires d’Armand Cambon, exécuteur testamentaire d’Ingres et premier conservateur du musée : « [à la mort d’Ingres] Je me suis trouvé dans le plus grand embarras. Quels étaient les portefeuilles qu’il fallait prendre ? Grâce à ma bonne entente avec Mme Ingres, j’ai tout pris. » Les portefeuilles contenant des dessins autographes et signalés comme tels par Ingres ont été démembrés par les inventaires successifs et constituent les 4 503 dessins qui fondent la richesse du musée. Les autres portefeuilles sont toujours connus aujourd’hui sous le nom de « cartons inédits ».">Au sein du cabinet d’art graphique du musée Ingres, un ensemble traditionnellement appelé « cartons inédits » comprend 100 portefeuilles. Ces « cartons inédits » constituent un groupe à part, composé de plusieurs dizaines de milliers de pièces (les estimations varient de 30 000 à 100 000). Il est sans doute plus raisonnable de considérer un nombre médian de 50 000 items. Les œuvres, rassemblées sur des planches regroupées en 100 portefeuilles, sont issues de plusieurs fonds. Les 57 portefeuilles provenant du legs Ingres composent le "laboratoire secret de son imaginaire" mais d’autres fonds sont aussi représentés : Cambon, Gatteaux, Lacroix.
Concernant les dessins et calques, Ingres avait prévu dans son testament de donner 2 séries de portefeuilles, 6 ou 7 contenant calques et dessins « de moi » et 5 ou 6 «d’après l’antique » ; soit dans l’hypothèse haute 13 portefeuilles, auxquels s’ajoutent ceux de gravures qui ne sont pas quantifiés dans le testaments, mais dans l’inventaire après décès, ce qui porte le fonds à 20 cartons. En réalité, le musée de Montauban obtint beaucoup plus, selon les dires d’Armand Cambon, exécuteur testamentaire d’Ingres et premier conservateur du musée : « [à la mort d’Ingres] Je me suis trouvé dans le plus grand embarras. Quels étaient les portefeuilles qu’il fallait prendre ? Grâce à ma bonne entente avec Mme Ingres, j’ai tout pris. » Les portefeuilles contenant des dessins autographes et signalés comme tels par Ingres ont été démembrés par les inventaires successifs et constituent les 4 503 dessins qui fondent la richesse du musée. Les autres portefeuilles sont toujours connus aujourd’hui sous le nom de « cartons inédits ».